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Greenpeace face au piège médiatique

Cette étude de cas est extraite de la deuxième édition du Manuel d’intelligence économique, publié sous la direction de Christian Harbulot aux PUF, en août 2015.

Greenpeace reste une organisation non gouvernementale (ONG) à part, à la fois dans les enjeux défendus (des revendications exclusivement écologistes), ses modes d’actions (du lobbying au coup médiatique, toujours non-violent), son organisation centralisée et hiérarchique, ainsi que son indépendance financière et politique.

Toutefois, Greenpeace connaît une contrainte médiatique. En effet, elle a un souci constant de « préserver une ressource historiquement déterminante : l’image qu’elle véhicule auprès de ses membres, du grand public et de ses interlocuteurs politiques et économiques ». Or, cette quête de la réputation engendre un processus médiatique pernicieux. La nécessité de renforcer continuellement son image d’organisation intègre et responsable peut engendrer des dérives, encore mal exploitées par ses adversaires.

Etats-Unis et Google : une coopétition de puissances

Le numérique dessine une nouvelle géographie de puissances, surpassant les frontières traditionnelles des États-nations. Or, l’Europe apparaît bien vulnérable au sein de cette nouvelle géopolitique. En effet, les révélations d’Edward Snowden confirment au monde les méthodes de conquête hors norme utilisées par les États-Unis : celui d’un espionnage massif et globalisé des services américains à l’égard des personnes et des États, en collaboration avec les géants du Net. Un terrain favorable, et plus encore une ambition déterminée, est à l’œuvre en matière numérique aux États-Unis, depuis une cinquantaine d’années. Elle allie gouvernement, armée, universités et industrie.

Toutefois, l’affaire Snowden a atteint la réputation et la solidité de cette alliance, remettant en cause les rapports de force. De fait, la puissance américaine est désormais à l’épreuve au moment où des acteurs privés, à l’image de Google, poursuivent leur conquête avec des objectifs de puissance absolue.

Cette étude est extraite de la deuxième édition du Manuel d’intelligence économique.

Le doute comme stratégie d’influence : le cas du benzène

La stratégie par le doute menée par l’American Petroleum Institute durant plusieurs décennies met en lumière les pratiques d’influence de grandes organisations afin de minimiser tout discours négatif, contrecarrer les procès et renforcer leurs positions vis-à-vis de produits concurrents ou de possibles législations contraignantes.

Toutefois, avec l’avènement d’Internet, la mise en œuvre de ce type de stratégie se transforme. En effet, en permettant aux individus et organisations de toutes tailles de faire la promotion de leurs arguments, Internet redéfinit la place et les rôles de chacun dans le sens où la création, la maîtrise et la diffusion d’informations ne sont plus l’apanage de grandes organisations ou de personnes faisant autorité.

Le nettoyage du net et ses limites

Le nettoyage du net, c’est-à-dire supprimer et/ ou « noyer » des contenus indésirables grâce à des interventions techniques et juridiques, est une démarche qui peut donner des résultats visibles, parfois de manière rapide. Néanmoins, elle présente un caractère précaire et, occasionnellement, contre-productif. Aussi, une stratégie proactive d’influence apparaît comme une solution complémentaire pour défendre durablement sa réputation et ses intérêts.  


Lyonnaise des Eaux, une démarche participative pour restaurer la confiance

Le cas Lyonnaise des Eaux est extrait de l’étude Spin Partners « Déployer une stratégie d’influence online adaptée et performante » publiée par Les Echos Etudes.


Il montre comment l’entreprise a pu restaurer la confiance avec ses parties prenantes en mettant en place un dialogue, notamment par internet.